Episode 38 – Les valeurs des éclé·es au sein du Grand Bivouac

Qu’est ce qui rend ce village Mokau, selon toi ? 

On est sur une zone natura 2000, cela amène vachement à réfléchir. (…) 

La relation à l’eau, c’est le meilleur exemple, car on fait un rassemblement à plus de 1000 jeunes, et y a vraiment des gros enjeux en termes d’impact sur le terrain. Par exemple, la récupération des eaux sales. S’il y a beaucoup de monde, la concentration n’est pas la même. On met des bassines sous les robinets, on vide les robinets dans des cuves, les cuves sont vidées après. Tout une logistique qui apporte quelque chose de nouveau en termes de réfléchir à notre impact. 

Cette relation à l’eau complémentaire à des trucs qui sont déjà travaillés sur les camps ; le tri des déchets, le compost… et le Grand Bivouac vient rapporter des petites touches en plus sur plein d’aspects.  

Le système des douches c’est pareil, ils ont tendus des bâches par terre, toute l’eau des douches va dans la bâche, après avec la pente ça va dans un coin de la bâche, un trou avec une bassine est en dessous, il y a une pompe dans la bassine, pour ensuite mettre l’eau des douches dans une grosse piscine de jardin, que l’on vient pomper aussi et qu’on emmène dans une station d’épuration. Il y a donc une belle ambition autour de l’eau et de la terre, c’est une fierté immense. 

L’inclusivité est prise en compte de quelles façons ? 

L’inclusivité se ressent premièrement par la team écouteur.euses qui fait un énorme taff de sécurité émotionnelle, et qui travaillent autour de la gestion des violences sexistes et sexuelles, que ce soit pour les jeunes ou pour les adultes.  

C’est également beaucoup de travail de prévention, de sensibilisation, que ce soit en passant discuter avec les personnes, ou bien en mettant à disposition de la documentation par villages et par quartiers et le stand et la permanence qu’iels tiennent toute la journée. Il y a aussi eu la venue du planning familial aujourd’hui. 

Ce Grand Bivouac, un Bivouac, mais comment ? 

Je dirais qu’il y a eu plein de projets d’itinérance pour se rendre au Grand Bivouac, notamment à vélo et en car. 

Beaucoup de projets d’itinérance et j’ai entendu dire que ça c’était vachement bien passé. 

Par rapport au racontage d’histoires, il y a tout ce truc de la trame qui nous est vachement exposé je trouve. La première veillée c’était vraiment des personnages qui racontaient l’histoire de leur tribu, leurs problématiques. 

• entretiens avec Ismaël, Noze et Lou-Corto, coordo de villages