Le clan de Volvestre voulait participer, en tant que main d’œuvre, à un projet déjà existant, dans un domaine qui fait du lien avec la nature et/ou l’environnement, tels que de l’éco-construction, du maraîchage… En parallèle, le clan a déconstruit la représentation de l’international comme un objectif, afin qu’il devienne un moyen.
Les jeunes se sont inscrit·e·s sur un site de WWOOFing afin de se renseigner sur ce qui était proposé dans d’autres pays en lien avec leurs valeurs et leurs envies de découvrir une autre culture et d’autres manières de vivre, en sortant de leur zone de confort.
Une commission dédiée du clan a commencé à chercher des annonces de WWOOFing, assez lointaines (Grèce, Sicille, Corse). Tout au long de l’année, la destination a été réévaluée à la baisse, en lien avec les revenus de l’autofinancement (partir à 16, c’est rapidement cher…). Les jeunes ont finalement vu l’annonce de WWOOFing de Germana, qui avait besoin de bras pour nettoyer une forêt et l’accompagner dans ses cultures de légumes. Ces deux chantiers correspondant aux envies des aîné·e·s, un petit groupe l’a contactée pour voir les modalités d’un éventuel accueil, ainsi que pour discuter des points logistiques.
Le clans s’est donc rendu dans une ferme communautaire à Riofreddo en Ligurie, en cours de lancement, tenue par deux familles. En tant que wwoofeur·se·s, le clan les a aidées à restaurer des chemins forestiers, entretenir des installations et à contribuer à l’entretien d’un potager synergique.
Concernant le woofing, mis à part la langue, le clan s’est senti comme en France, il avait déjà vécu un camp dans les Alpes italiennes, qui ressemblent aux Pyrénées ariégeoises, où le clan fait souvent des week-ends ou mini-camps. L’essentiel des interventions ont été des chantiers de restauration de chemins forestiers et de cueillette de fruits, sans apprendre de nouvelles techniques (construction ou maraîchage notamment). Deux semaines sur le même lieu, pour faire des chantiers assez répétitifs, c’était un peu long.
Concernant l’itinérance qui était prévue en dernière semaine afin de visiter un peu l’Italie, un arrêté régional est tombé quelques jours avant leur arrivée, interdisant le bivouac du fait de la grippe porcine. Comme le clan avait prévu de faire cette itinérance en hamacs, il a dû revoir tous ses plans. Finalement, avec l’aide de la personne qui les accueillait en wwoofing, le clan a réussi à trouver des endroits où dormir de manière légale (camping, chez un particulier, dans des paroisses) pour toute la semaine. Le clan a retrouvé son esprit d’aventure (vadrouille, marche, « improvisation » du lendemain selon les opportunités et les endroits rencontrés…).
Durant ce camp en Italie, les jeunes ont découvert d’autres manières de faire, façons de penser, cultures et représentations… Plusieurs jeunes ont commencé à apprendre à parler en italien en essayant de parler avec les habitant·e·s. Une alternative pour franchir la frontière de la langue a été trouvée pour les autres. Le clan visité plusieurs villes et villages sur la route, où le clan a rencontré des personnes qui ont raconté l’histoire des lieux visités.
Le clan a affronté des difficultés de transports à l’aller et au retour (accident de bus, train trop plein pour pouvoir y rentrer tous et toutes dont les portes se sont refermées alors que la moitié du groupe était déjà rentré dedans, train dont tous les wagons ne desservaient pas le quai, dont le leur bien évidemment, sans être annoncé aux voyageur·se·s, correspondance ratée à Nice).
Malgré tout, les jeunes sont toujours resté·e·s de bonne humeur et positif·ve·s, prenant ces péripéties à la rigolade.
Les jeunes ont réalisé différentes missions d’autofinancement durant l’année. Ils et elles ont commencé par vendre des crêpes et des gâteaux sur les marchés. Rapidement, ielles ont proposé leur participation à des travaux chez des particulier·ère·s, via le bouche à oreille et les contacts du groupe. Enfin, ils et elles ont organisé un concert à prix libre, avec vente de boissons et de nourriture.
